Publié dans Politique

Drame à Ambohimalaza - Les familles de victimes rassurées par le Président Rajoelina

Publié le mercredi, 13 août 2025

Les familles des victimes de l’empoisonnement survenu à la mi-juin à Ambohimalaza sont sorties « apaisées » et « rassurées » après avoir rencontré, hier en fin de matinée, le Président de la République Andry Rajoelina au palais présidentiel. Environ 30 familles, dont certaines ayant perdu un ou plusieurs proches, ont répondu à l’invitation du Chef de l’Etat qui avait tenu à leur adresser personnellement des paroles de réconfort et à leur apporter des assurances sur le suivi de l’affaire.

 

Dès le début de l’entretien, le Président Rajoelina, au nom de lui-même et de son épouse, a réaffirmé sa compassion et sa solidarité. Il a rappelé que le Gouvernement avait assuré la prise en charge complète des patients et accompagné les familles endeuillées. Il a également réitéré sa volonté que justice soit rendue, en soulignant que « la vérité ne meurt jamais et ne peut être cachée ».

Le Chef de l’Etat a partagé avec les familles des éléments confidentiels de l’enquête. Faut-il préciser que cinq personnes sont actuellement en détention provisoire, dont trois à la prison d’Antanimora et deux à Manjakandriana. L’une d’elles est soupçonnée d’être l’auteur principal, une autre son complice.

La rencontre entre le Président et les familles a duré environ une heure et demie. Après celle-ci, elles ont déclaré que cette discussion les avait apaisées et qu’elles avaient reçu des assurances concernant l’affaire. Elles souhaitent connaître la vérité et s’assurer que personne ne restera impuni.

« L’appel a été inattendu mais important », a déclaré par exemple la mère de Nombana, qui a perdu deux enfants dans le drame. Elle a remercié le Président pour « la prise de responsabilité » et pour les informations communiquées sur le dossier, tout en appelant à ce que les responsables soient punis.

Au-delà des aspects judiciaires, les proches ont évoqué leurs difficultés quotidiennes, qu’il s’agisse de jeunes femmes enceintes, d’enfants devenus orphelins ou de jeunes ayant dû interrompre leur scolarité. En réponse, Andry Rajoelina a annoncé la création d’une commission au sein de la 

Présidence pour évaluer les besoins individuels de chaque famille et mettre en place un accompagnement personnalisé, incluant un soutien psychologique.

La rencontre, qui a duré près d’une heure et demie, a permis d’évacuer une partie des inquiétudes. Les familles affirment avoir retrouvé confiance, tout en restant attentives au déroulement de la procédure judiciaire. « Vous n’êtes pas seuls, je suis là pour faire tous les efforts possibles pour vous aider », a conclu le Président, avant de rappeler l’importance de rester prudent face aux rumeurs et manipulations d’informations.

 

Lalaina A.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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